Notes arts visuels
Arts visuels

Notes arts visuels

Pour la beauté de l’art
C’est la fin de la saison et les galeries d’art tiennent leurs activités-bénéfice. Plusieurs d’entre elles sont à surveiller.

À la Galerie Clark, le jeudi 13 décembre à partir de 14 h, aura lieu un encan. Une bonne occasion de se procurer des oeuvres d’artistes incontournables, souvent pour des prix bien inférieurs à la valeur réelle de leurs créations. La liste des créateurs (plus de 40) participant à l’événement est impressionnante. Citons-en quelques-uns: Nicolas Baier, Mathieu Beauséjour, Patrick Bernatchez, Carl Bouchard, Marie-Claude Bouthillier, Cliche, Sylvie Cotton, Nathalie de Blois, Clément de Gaulejac, Gennaro De Pasquale, Patrice Duhamel, Cynthia Girard, Pascal Grandmaison, Massimo Guerrera, Caroline Hayeur, Brigitte Henry, Éric Lamontagne, Emmanuelle Léonard, Paul Litherland, Arthur Munk, Daniel Olson, Marie-Claude Pratte, Eric Simon, Henriette Valium… À ne rater sous aucun prétexte.

Chez Dare-Dare, jusqu’au samedi 13 décembre, la galerie est un magasin où le collectionneur pourra se procurer des multiples, vidéos et photos d’une ribambelle d’artistes moins connus mais souvent très originaux.

De son côté, l’Espace VOX organise une fête, le vendredi 19 décembre, où seront mises aux enchères les photos que l’artiste Jiri David a exposées dans le cadre du Mois de la photo. Celles-ci montrent des politiciens en train de pleurer. Singulier…

L’art contemporain inaccessible?
L’art contemporain à la portée de tous, voilà le pari que prend le galeriste Roger Bellemare. La semaine dernière, celui-ci a ouvert un nouvel et second espace au local 524 de l’édifice Belgo. Nommée Maximum 500, cette galerie permettra à ceux qui s’intéressent à l’art actuel mais qui n’ont pas vraiment les moyens de s’en procurer d’acheter des pièces à moins de 500 dollars. Vous y retrouverez des oeuvres de Martin Bourdeau, Stéphane La Rue, John Heward, Monique Mongeau et Roger Bellemare lui-même…

Moi qui ai souvent répété qu’il y a un énorme marché potentiel pour des oeuvres moins chères et que les artistes n’occupent pas assez ce créneau, préférant créer des pièces de formats et de prix muséaux, je me réjouis de cette initiative.