Dans un sensLe temps passe…L’humain en quatre dimensions : Notes arts visuels
Dans un sens
Trois jeunes artistes résidant actuellement à Montréal débarquent au Centre de diffusion Presse Papier avec Dans un sens, une exposition à l’univers très créatif. Membres de l’atelier et fondateurs des Ateliers du sous-sol, Marie-Ève Laneville, Guillaume Massicotte et Yann Vallières présentent leurs réalisations jusqu’au 29 février.
Le temps passe…
Le nombre de jours où on pourra aller jeter un œil aux trois expositions du Centre des arts de Shawinigan (CAS) diminue terriblement, ce dimanche 15 février étant leur date de clôture. Présentation du trio d’événements… Personnalité connue de la région trifluvienne, Louise Lavoie Maheux dévoile 15 sérigraphies et 9 images numériques sous le thème Le temps qui passe. La démolition d’une industrie de pâtes et papiers située au cœur d’une ex-capitale mondiale du papier ainsi que la transformation du paysage urbain transpirent largement dans son travail, qui s’articule autour de fragments du passé. Dans une autre salle, les œuvres de papier de la graveuse Lucille Ricard, regroupées sous Fragilités séquentielles, s’intéressent à la vulnérabilité des êtres humains, souvent ébranlés dans leurs certitudes concernant la précarité du monde actuel et de ses institutions. Finalement, au foyer du CAS, la cuvée 2004 du projet L’art d’être jeune prend toute la place. Orchestrée par le Carrefour jeunesse-emploi de Francheville, l’exposition collective regroupe 15 murales créées par des artistes de la relève, qui donnent leur vision personnelle de la pulsion.
L’humain en quatre dimensions
La peintre latuquoise Marie-Claude Chayer a récemment terminé en direct la grande murale d’hiver du café-galerie L’Embuscade. Elle est la huitième créatrice à avoir accepté de relever le défi. L’œuvre, qui se veut éphémère, a été composée selon les techniques du trois dimensions et s’intitule L’Humain en quatre dimensions. Outre cette réalisation monstre, l’artiste multidisciplinaire présente une quinzaine de ses créations au café de la rue Badeaux. Ces dernières illustrent la complexité de l’homme. L’exposition prend fin le 2 avril prochain.