Éva Quintas : Chroniques du Festival de l'eau
Arts visuels

Éva Quintas : Chroniques du Festival de l’eau

Elle a remporté des prix à Beijing en Chine, a exposé au Portugal et à Angoulême, mais là, c’est chez nous que s’arrête son exposition Sous le Sahel – Chroniques du Festival de l’eau. Perception du lointain, à la manière d’ÉVA  QUINTAS.

C’est lors d’un voyage au Burkina Faso que tout a débuté. Invitée au Festival de l’eau comme photographe et artiste multimédia, elle s’est attaquée à l’idée de cette rencontre entre le regard des autres et la culture des habitants. "J’ai travaillé sur la perception de l’ailleurs et les clichés culturels." C’est le regard de l’autre qui domine à travers les œuvres multimédias présentées à la galerie Langage Plus d’Alma.

Tout au long de son exposition, Éva Quintas nous montre la mythologie culturelle. C’est son voyage qu’elle nous raconte. "C’était fascinant. Au Burkina, les gens voyagent en pirogue, ils vivent sur l’eau. Mon exposition montre la double face des images, le rituel des villages." En effet, Éva nous fait découvrir les différentes facettes de la vie de ces gens.

Chroniques du Festival de l’eau est divisée en trois volets: la pirogue, les villages et les concerts, chacun comprenant une série photographique et une bande vidéo. Nuit bleue montre la descente du fleuve, la nuit, sur vidéo. On y présente les paysages du fleuve Mouhou et de la brousse, qui deviennent des lieux imaginaires où se promènent les animaux exotiques. Regard de l’autre propose 41 photographies, portraits des villageois burkinabés et des petits rituels, de la danse du dimanche à la préparation de la nourriture. Les Nuits atypiques, sur bande vidéo, nous entraînent dans des rencontres improvisées et des concerts dans les villages où les musiciens techno se conjuguent à la musique et à la danse traditionnelles des villageois.

Éva Quintas travaille la convergence des images, alliant photo numérique et vidéo. Son exposition très simple nous amène dans un pays où tout est à construire, c’est un regard sur une culture de l’autre côté du monde. En plus de son exposition Sous le Sahel – Chroniques du Festival de l’eau, on peut rencontrer l’artiste par l’entremise de son site Internet: www.agencetopo.qc.ca/evaquintas.

Jusqu’au 23 mars
À la galerie Langage Plus
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