ARTBUS : Votez jusqu'au 19 mai
Arts visuels

ARTBUS : Votez jusqu’au 19 mai

Vous avez remarqué les autobus ces jours-ci? C’est ARTBUS qui a mis la main dessus. Créé par le Comité de l’environnement de Chicoutimi, en collaboration avec la galerie Séquence, le Conseil des Arts du Canada et la STS, ARTBUS intègre l’art au transport en commun.

C’est la première fois que l’événement a lieu. L’initiative a pour but d’animer le transport en commun afin de favoriser son utilisation. "C’est de rendre l’autobus plus attrayant, plus animé et plus séduisant, explique Claude Martel, coordonnateur de l’événement. On veut aussi que les utilisateurs constatent le talent des jeunes artistes de la relève."

Le concours, lancé en février 2003, présente plus de 15 œuvres dans autant de circuits. Le vote est simple: tous les circuits participants s’affichent avec un écriteau ARTBUS à l’avant. Les bulletins de vote sont dans les autobus… et pas besoin de courir pour déposer vos coupons, car les boîtes s’y trouvent également. Les gens peuvent même profiter du petit cinq minutes d’attente pour aller voir les œuvres dans les autres circuits, afin de bien sélectionner le gagnant qui recevra le prix du public le 19 mai prochain. Les votants sont d’ailleurs éligibles à des prix de participation.

De plus, à la fin du concours, les œuvres originales seront en vente. De quoi encourager notre relève en art. D’autres villes comme Ottawa ont même approché le Comité de l’environnement de Chicoutimi pour tenir un événement du même genre.

Notre relève
Tous les jeunes artistes qui participent à ARTBUS sont de la région. La plupart ont été sélectionnés pour l’innovation, le concept et la beauté de leurs œuvres. Marylène Potvin y va de deux œuvres en une, un collage accompagné d’un poème. "C’est une image de moi que je propose. Je parle de mon lieu d’origine." Pour cette étudiante en arts visuels, ce concours représente une chance incroyable. "C’est la première fois que je participe à un concours. C’est le fun car tout le monde y a accès. Ça m’apporte de la visibilité et de la reconnaissance." Alice Dufour nous présente quant à elle un de ses cauchemars. "Ça me fait un petit velours d’avoir été sélectionnée. Je ne m’attendais pas à être finaliste. Ça me donne une assurance qui va m’aider à continuer, à voir qu’il y a de l’avenir pour moi dans les arts."

Les jeunes artistes sont tous fiers et apprécient beaucoup la chance offerte. "C’est stimulant car cette reconnaissance du milieu m’encourage à poursuivre en arts graphiques", affirme Éric Morin. Il en est de même pour tous les autres jeunes artistes rencontrés. Et ce qui les surprend, c’est que les œuvres ne sont pas victimes de vandalisme. "Les gens sont très respectueux, souligne Marylène. Il n’y a pas de graffitis ni de vandalisme."