Margrethe Ulvik, Brigitte Henry : Des rêves et un chien

Les univers contrastés de Margrethe Ulvik et de Brigitte Henry se côtoient ce mois-ci à la Galerie Horace.

LES OUVRES DU CHIEN NOIR

Originaire de la Norvège, mais résidente de la région depuis quelques années, Margrethe Ulvik s’est imprégnée de la nature des Cantons-de-l’Est pour monter son exposition intitulée D’un côté la forêt et dans la forêt le chien noir. L’artiste s’est inspirée des marches qu’elle a prises en forêt sur une période de 18 mois en compagnie de son chien.

"Chaque jour, nous faisons de longues marches dans les bois et cela dans toutes les conditions de notre climat: soleil, neige et glace, etc. Pendant ces promenades, mes pensées vaguent et mon âme se remplit d’impressions de tout ce que je vois, sens et entends. Il y a certains fonds de terre qui me fascinent. Comme artiste en art textile, j’expérimente ces lieux comme des tapis vivants."

Margrethe Ulvik travaille beaucoup avec la récupération et se sert d’objets trouvés pour créer. "Il y a quelque chose d’artisanal dans son travail", fait remarquer le directeur artistique de la Galerie Horace, Andrew Chartier. Fait surprenant toutefois, dans ses œuvres, son chien est presque toujours représenté en position de repos.

S’ENVOLER

Qui n’a jamais rêvé qu’il volait durant son sommeil? C’est ce sujet qu’exploite l’artiste-photographe Brigitte Henry dans son exposition Gravité zéro. Son thème principal: la gravité et l’apesanteur.

Par l’entremise d’un site Internet, l’artiste a demandé aux gens de lui décrire des rêves où ils se sentaient en état de flottaison, de chute ou d’envol. Elle a ensuite cherché à reproduire ces univers.

La photographe travaille avec des procédés traditionnels. Pour elle, la magie s’opère en laboratoire, comme à l’époque. Les personnes qui ont soumis leur rêve sont souvent mises en scène dans ses oeuvres.

Jusqu’au 24 octobre
À la Galerie Horace
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