Les Muses boréales : Sous un angle nouveau
Arts visuels

Les Muses boréales : Sous un angle nouveau

Avec Les Muses boréales, le photographe Olivier-Charles Philibert nous présente l’archipel de Mingan comme jamais on ne l’avait vu auparavant.

L’exposition combine les deux passions d’Olivier-Charles Philibert: la géographie et la photographie. Le jeune artiste de 29 ans s’est rendu à Mingan à la fin de l’été pour les besoins de son rapport de baccalauréat et a décidé de faire d’une pierre deux coups en prenant quelque 1500 clichés de l’endroit.

Artiste autodidacte, Philibert privilégie la photographie de nuit et à longue exposition. Le soir venu, le photographe partait à la marche pour prendre des photos dans les sites qui l’intéressaient. "La nuit, toute la subtilité des couleurs est là, dit-il. Et en explorant la dimension temporelle, on commence à capter les mouvements de l’eau, des nuages, des astres, le vent dans les arbres, les aurores boréales […]. La photo à longue exposition révèle quelque chose de différent."

C’est à la suite d’un voyage en Australie et en Nouvelle-Zélande qu’Olivier-Charles Philibert a développé sa technique. À son retour, peu allumé par les paysages sherbrookois, il a décidé de les photographier sous un nouvel angle: celui de la nuit et du mouvement. "Je suis retourné voir les chutes qui bougeaient, les trains qui se déplaçaient, les grosses artères. Des choses banales qui, en cinq minutes, devenaient extraordinaires!"

L’exposition Les Muses boréales se déroule simultanément dans trois lieux: l’Antiquarius, le Presse Boutique Café et le Centre d’arts La Nef, où l’artiste loue un local. S’ajoutera bientôt le Musée des beaux-arts de Sherbrooke, qui a fait une place au jeune photographe dans le cadre de son Salon du printemps des artistes des Cantons-de-l’Est.

Pourquoi tant de lieux d’exposition? Parce que sur les 1500 photos qu’il a prises, Olivier-Charles a dû se contraindre à en sélectionner une trentaine. "Je trouvais ça inutile de les mettre toutes dans le même lieu." Le photographe privilégie la bonne vieille pellicule dans son travail. "J’aime vraiment le négatif. J’aime l’empreinte digitale de la photo, pas le digital!"

Hydrologie et hydrométéorologie
Jusqu’au 7 avril
À l’Antiquarius
Île Quarry et île Niapiskau
Jusqu’au 7 mai
Au Presse Boutique Café
La Grande Île et l’île Nue de Mingan
Jusqu’au 2 avril
À La Nef