Le Salon du printemps : C'est le printemps!
Arts visuels

Le Salon du printemps : C’est le printemps!

Le Salon du printemps des artistes des Cantons-de-l’Est est de retour au Musée des beaux-arts de Sherbrooke pour mettre en lumière le travail d’une vingtaine d’artistes de chez nous.

Événement biennal, le Salon du printemps vise à faire connaître la création actuelle en arts visuels en Estrie. Et elle est prolifique, cette création! Au total, 19 artistes se partagent les murs et les planchers du Musée pour cette troisième édition du Salon. Tous ont un lien avec l’Estrie, qu’ils y soient nés ou qu’ils y vivent maintenant.

"Nous soutenons toutes les formes d’art", mentionne la conservatrice Suzanne Pressé pour expliquer le choix des artistes et des œuvres. Les visiteurs peuvent ainsi admirer les sculptures de Régis Canuel et Mary Cartmel, les photographies de Martin Blache, Olivier-Charles Philibert et Raymond Décary, les bandes dessinées de Paul Le Brun, les aquarelles de Josée Perreault, les gravures de Richard Séguin et Ginette Trudel, les œuvres multimédias de Jo Cooper et de Diane Trépanière ainsi que les peintures de Sylvia Bertolini, Deborah Davis, Dominique Dubreuil, Jean Gaudet, Yong Sook Kim-Lambert, Yvan Lafontaine, Marie-Hélène Darveau et Sylvie Gagnon.

Le Portique II, 2004 de Deborah Davis.

Par cet événement, le Musée souhaite créer une rencontre des générations. "Y’a de tout jeunes artistes et d’autres qui ont une vingtaine d’années d’expérience derrière eux, indique Suzanne Pressé. Certains présentent des œuvres joyeuses, d’autres troublantes, d’autres engagées, mais tous avec un immense savoir-faire." Pour dénicher les exposants, la conservatrice multiplie les visites d’ateliers, les sorties dans les galeries d’art et les cafés… "L’objectif ultime, c’est que tous les artistes des Cantons participent à l’événement", souligne-t-elle.

L’exposition réserve plusieurs belles découvertes, comme les œuvres de Marie-Hélène Darveau, une jeune peintre repérée au Café Zybaldone du Tremplin 16-30. Humoristiques au premier abord, ses toiles dénoncent différentes aberrations sociales. Les sculptures de Régis Canuel, femmes imposantes et tout en courbes, valent à elles seules le détour. Mentionnons aussi l’hommage rendu aux victimes de la tuerie de Polytechnique par Diane Trépanière.

Les visiteurs sont invités à voter pour leur coup de cœur. L’artiste qui aura recueilli le plus de votes se verra décerner le Prix du public.

Jusqu’au 5 juin
Au Musée des beaux-arts de Sherbrooke

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