De Ktiné à Sherbrooke : Traces et souvenirs
Avec l’exposition De Ktiné à Sherbrooke, Sylvie L. Bergeron et la photographe Arlette Vittecoq rendent un bel hommage à leur ville bien-aimée.
Élise Giguère
Photo : Arlette Vittecoq
L’exposition, présentée à la Maison des arts et de la culture de Brompton, vient aussi donner un second souffle au livre De Ktinéketokelwac à Sherbrooke, ville nouvelle que les deux collaboratrices ont fait paraître à l’occasion du bicentenaire de la ville. Le beau livre regroupait environ 200 photos et plusieurs textes d’auteurs de chez nous.
Pour les besoins de l’exposition, Arlette Vittecoq et Sylvie L. Bergeron ont choisi une trentaine de photos, dont trois du photographe Jocelyn Riendeau, montrant différentes vues panoramiques de la ville. Les autres images ont été immortalisées par Arlette Vittecoq. Une quinzaine provient du livre et les autres, en couleurs, sont inédites. "Un livre, ça s’arrête dans le temps, mais Arlette a continué à prendre des photos depuis la publication. Et la ville a déjà changé depuis", souligne Sylvie L. Bergeron. Parmi les photos inédites, on compte justement une image d’une maison du Vieux-Nord qui a récemment été la proie des flammes. Le choix des photographies a été réalisé de façon à mettre en valeur différents coins de la ville fusionnée, de Rock Forest en passant par Saint-Élie.
En plus des superbes images de Sherbrooke, De Ktiné à Sherbrooke présente des textes choisis du livre. Pour mieux faire connaître les auteurs qui les ont écrits, Sylvie L. Bergeron a pris soin d’exposer quelques-uns de leurs ouvrages, que le visiteur curieux peut consulter à sa guise. "Je trouve que c’est une idée géniale. Ça permet aux gens de s’arrêter", observe Arlette Vittecoq.
Lorsqu’on demande aux deux femmes pourquoi elles ont choisi d’organiser cette exposition, elles répondent qu’elles avaient envie de créer un événement autour du livre. "Faire une exposition, c’est avoir le goût de partager", dit la photographe. Le vernissage de l’exposition fut d’ailleurs un événement couru, qui figurera sans doute dans les annales de la Maison des arts et de la culture de Brompton comme l’un des plus animés et des plus agréables vernissages de l’endroit.
Jusqu’au 24 avril
À la Maison des arts et de la culture de Brompton
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