Plusieurs vernissages auront lieu au cours des prochains jours dans divers lieux artistiques de la région. On les annonce rapido, question de vous mettre au parfum, mais on s’attardera plus en détail à chacune des expositions dans les prochaines semaines, n’ayez crainte.
À SÉQUENCE
Bettina Hoffman et Marisa Portolese exposent à Séquence jusqu’au 7 août. Vous disposez donc d’un peu de temps pour aller vous plonger dans ce monde tout féminin, à travers les Portraits photographiques de Marisa Portolese et l’œuvre vidéographique La Ronde de Bettina Hoffman. Le vernissage se tient le jeudi 2 juin à 17 h à la galerie en présence des artistes.
En vitrine de la galerie, c’est l’œuvre dérangeante WVLNT (Wavelenght pour ceux qui n’ont pas le temps), de l’artiste multidisciplinaire Michael Snow, qui sera projetée pendant un mois (du 2 juin au 2 juillet), du mardi au samedi, de 21 h à minuit. Classique du cinéma expérimental réalisé en 1967, Wavelenght est un long zoom qui passe de son plan le plus large à son point le plus rapproché en 45 minutes. En 2003, l’artiste a créé une nouvelle mouture de l’œuvre, composée de trois séquences du film original. Le récent ouvrage est d’une durée de 15 minutes. Il faut syntoniser le 98,5 FM pour entendre la bande sonore de l’œuvre.
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À LAROUCHE
Toujours le jeudi 2 juin à 17 h, on inaugure à Larouche le Centre international d’exposition de Larouche (CIEL), un autre exemple de ces idées novatrices et osées qui semblent être la marque de commerce du village par les temps qui courent. En guise d’exposition inaugurale, le CIEL propose en grande première québécoise Le monde entier est pourri, une exposition d’art contemporain réunissant des artistes de renommée internationale des Amériques, d’Afrique et d’Europe. Dans leurs œuvres usant de techniques fort diversifiées (peinture, vidéo, photographie, sculpture, etc.), les Andy Warhol, Carlos Vega, Betty Goodwin, Radcliffe Bailey, Nick Cave, Ellen Gallagher et autres Roberto Visani développent leur réflexion sur les problèmes de la société des années 60, époque de l’activisme des mouvements noirs américains. Situé sur la rue Gauthier à Larouche, le CIEL sera ouvert du mercredi au dimanche de 13 h à 17 h. L’exposition est présentée jusqu’au 5 septembre et prendra ensuite, vraisemblablement, la route, pour une tournée aux États-Unis.
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À LANGAGE PLUS
C’est aussi de la visite venue de loin que reçoit en résidence le Centre d’artistes Langage Plus, à partir du vendredi 3 juin et jusqu’au 19 juin. Bella Noviski et Evyatar Stern sont tous deux Israëliens. Mme Noviski est née à Rio de Janeiro dans une famille aisée de culture occidentale qui a immigré en Israël alors qu’elle était encore petite. Les parents de M. Stern ont vécu les atrocités de l’Holocauste et y ont perdu biens et famille. Il a grandi en Israël. Bella Noviski avait tourné ses réflexions artistiques vers les objets courants de la vie quotidienne, tandis qu’Evyatar Stern s’intéressait aux questions convoquant les origines. Mariés depuis plusieurs années, ils ont décidé de lier également leur création artistique.
À Langage Plus, ils présenteront La Bulle, une exposition-performance soulevant des questions au sujet d’une réalité universelle: la famille.
Pour ce faire, ils s’enfermeront dans une bulle pendant trois jours avec leurs enfants. Le public pourra avoir accès à la vie familiale en direct et même communiquer avec les membres de la famille grâce à des postes Internet reliés à la bulle. Le vernissage aura lieu le 10 juin à 17 h en présence des artistes et du vice-consul d’Israël.