Luc St-Jacques : Artiste à l'oeuvre
Arts visuels

Luc St-Jacques : Artiste à l’oeuvre

L’artiste sherbrookois Luc St-Jacques travaille ces jours-ci sur un projet de création in situ à la Maison des arts et de la culture de Brompton.

Luc St-Jacques invite les curieux et les mordus d’arts visuels à assister à l’une de ses trois séances de travail in situ à Brompton. La première se tient ce jeudi, à la brunante, la deuxième, jeudi prochain, et la suivante, le 7 juillet. En cas de pluie, les interventions sont remises au lendemain.

Ces trois événements ne représentent qu’une étape de travail pour Luc St-Jacques. L’ex-président du Regroupement des artistes des Cantons-de-l’Est a amorcé son projet intitulé L’Écran originel au printemps 2004. Son idée de base consistait à se servir de l’eau comme d’un écran. Il a ensuite choisi d’intégrer des objets trouvés aux abords de la rivière Saint-François.

Un aperçu du travail effectué durant le projet L’Écran originel.

À l’automne dernier, il s’est rendu en France, où il a été reçu en résidence pendant deux mois, à Sacy-le-Petit, un petit village de 500 habitants. "C’était la première fois que je faisais un projet artistique à l’étranger", mentionne-t-il. Durant deux mois, il a arpenté les berges de la rivière de L’Oise, qui se jette dans la Seine. Là-bas, il a cherché des objets qu’il a conservés pour son œuvre.

Ces objets – morceaux de bois, ferrailles, jouets… – il les a reproduits et filmés pour en projeter l’image sur l’eau. Ceux qu’il a trouvés au Québec ont été projetés dans les eaux de la rivière de L’Oise. Les objets français le seront dans la rivière Saint-François. L’artiste, qui est aidé sur le terrain par sa conjointe Johanne Ash, filme les images sur l’eau ainsi que le travail qu’il effectue avec sa conjointe.

Graphiste de profession, Luc St-Jacques ne cherche pas à véhiculer un message à travers ce projet. "C’est un projet qui est proche de la nature, mais qui n’a pas nécessairement pour but de parler d’écologie, dit-il. Mais peut-être que d’utiliser l’eau pour ce qu’elle n’est pas […] peut nous amener à réfléchir sur ce qu’on en fait."

Du projet devrait découler une exposition, que l’artiste espère présenter en France et au Québec en 2006.

Les 9 et 16 juin ainsi que le 7 juillet
À la brunante
À la Maison des arts et de la culture de Brompton

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