Symposium des arts de Danville : L’art à l’ouvre

Cinquante artistes ont été sélectionnés pour participer à la septième édition du Symposium de Danville. Les organisateurs sont allés chercher une porte-parole de renom: Rita Lafontaine. Portraitiste à ses heures, la grande dame de théâtre sera présente durant l’événement pour dessiner devant les visiteurs. À la demande des organisateurs, elle a convaincu cinq de ses amis de venir exposer leurs œuvres. C’est ainsi qu’on pourra admirer les talents de Clémence Desrochers, Marie-Michèle Desrosiers, Louise Latraverse et Michel Tremblay.

Qu’est-ce qui distingue le symposium de Danville de la multitude d’autres événements du genre au Québec? "Le site lui-même, répond le fondateur et président du conseil d’administration Rénald Gauthier. Danville est un village patrimonial avec un cachet particulier." L’événement fait aussi place à un volet art expérimental, ce qui est plutôt rare au Québec.

GARANTIE D’ÉCHANGE

Rénald Gauthier: "Le symposium, c’est la décentralisation de l’art."

En plus de la visite des kiosques d’artistes, du vendredi 13 h jusqu’au lundi 16 h 30, les visiteurs auront droit à différentes animations durant le jour et en soirée. Un concert gospel a lieu le samedi soir à 20 h et une soirée de contes est prévue le dimanche à 19 h. Le conteur Marc-André Caron y participera avec ses Contes du dépanneur.

Pour les vrais mordus, des forfaits-ateliers seront offerts durant le week-end: de l’aquarelle avec Josée Perreault, du portrait avec Nicole Bolduc et de la gravure avec Jeff Gold.

En plus de représenter une extraordinaire vitrine pour leur travail, les symposiums donnent l’occasion aux artistes d’échanger entre eux. "Le symposium, c’est la décentralisation de l’art", constate Rénald Gauthier. Lui-même peintre, M. Gauthier revient tout juste d’un symposium au Nouveau-Brunswick, où le premier ministre de la province, Bernard Lord, est venu le féliciter de son travail.

Du 2 au 5 septembre
À Danville