NULLE PART/AILLEURS… QU’À SHERBROOKE
La Ville de Sherbrooke a inauguré mardi l’œuvre Nulle part/Ailleurs sur les abords de la Promenade du Lac-des-Nations. Depuis quelque temps, les randonneurs et les cyclistes ont pu remarquer cette sculpture de Michel Goulet, faite de chaises hétéroclites sur lesquelles sont inscrites de petites bulles de lumière issues de la plume de Luc Larochelle. En plus de contempler l’œuvre, les promeneurs peuvent s’asseoir sur l’une ou l’autre de ses composantes et s’y reposer.
Comme Montréal, Toronto et Lyon, Sherbrooke compte donc une œuvre publique de Goulet sur son territoire. L’artiste mène une prolifique carrière. Il a notamment remporté le Prix Paul-Émile-Borduas en 1990, devenant le plus jeune lauréat de cette prestigieuse distinction. Fait intéressant: il a grandi à Sherbrooke. "Michel Goulet s’installe ainsi à demeure… au pays de son enfance", souligne la directrice du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, Cécile Gélinas.
Nulle part/Ailleurs est née à l’été 2002 pour Jeu de nombres, une exposition du Musée des beaux-arts qui rassemblait des œuvres inédites de Goulet. Le Musée a acquis la sculpture et a travaillé en collaboration avec la Ville pour l’installer aux abords de la promenade. La conservatrice Suzanne Pressé mentionne que le titre de l’œuvre semble tout désigné pour l’endroit où elle se retrouve aujourd’hui. C’est que de ce point de vue, on peut admirer la ville, le lac des Nations, et même le mont Orford, par jour de temps clair.
Depuis cette heureuse collaboration, Michel Goulet et Luc Larochelle ont retravaillé ensemble. "Luc donne à mon travail une dimension que j’aime beaucoup", souligne Goulet.
De son côté, l’auteur explique qu’il a simplement voulu respecter le fait que chaque chaise était différente. "J’ai associé des phrases qui permettaient à l’esprit et à l’émotion de porter le plus longtemps possible." Pari réussi.
LA TOURNÉE DES TROIS AMÉRIQUES SE POURSUIT
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| David Martel au sommet du Machu Picchu. |
Après avoir fait jaser de lui avec ses peintures de raffineries vendues à prix d’or noir, David Martel en remet en continuant sa tournée des trois Amériques au sommet du mont Ham. Le peintre spécialisé en art rupestre exposera ses anges bleus, qui ont déjà été vus sur le Machu Picchu, dans la mer des Caraïbes et dans le volcan actif de Masaya. L’ascension des œuvres se fera à 16 h le samedi 1er octobre.