Robin Dupuis est l’un des fondateurs du collectif Perte de Signal qui, depuis 1997, est dédié à la recherche, à la création et à la diffusion dans le domaine des arts médiatiques. Son travail personnel a été montré dans de nombreux événements tels que l’International Film Festival de Rotterdam, le Thailand New Media Arts Festival, le Avanto Helsinki Media Art Festival, la Mostra Curta Cinema de Rio de Janeiro… Au Centre Oboro, dans Commutative, Dupuis interroge les liens émotifs qui unissent son et image, cherchant à nous interpeller par un environnement minimaliste et des images évanescentes, par une "réflexion sur l’impact physiologique de la réception esthétique de l’image en mouvement". Jusqu’au 1er avril, au Centre Oboro.
Chabot et Larivière
Basement Landscape (Paysage au sous-sol), de Stéphanie Chabot. Photo: Stéphanie Chabot |
Le 9, à 20 h, ont lieu les vernissages de deux expositions au Centre d’artistes autogéré Clark. Dans Basement Landscape (Paysage en sous-sol), Stéphanie Chabot interroge la culture populaire et l’univers de l’inconscient, évoquant l’inquiétante étrangeté mise en scène dans les films d’horreur de série B, mais aussi parfois dans la bande dessinée, les séries télévisées… Et puis dans Wild is the Wind, Maryse Larivière présente des vidéos et une série de photos qui traitent de l’amour et de sa représentation. Le communiqué de presse dit que Larivière nous place dans une situation délicate, la charge sexuelle que donnent à voir ses images créant un fort sentiment de voyeurisme chez le spectateur. Jusqu’au 22 avril, au Centre Clark.
Graff en fête
Cela fait déjà 40 ans que les ateliers Graff existent. Fondés par Pierre Ayot (mort en 1995), ils ont toujours pour mandat de "rendre accessible à des artistes professionnels un lieu dynamique de recherche et d’expérimentation en estampe". Madeleine Forcier, directrice de la Galerie Graff et qui fut la compagne d’Ayot, est commissaire d’une petite mais très intéressante expo sur le travail accompli dans le cadre de ces ateliers. Pour l’occasion, sept albums et livres-objets sont présentés au public. Parmi ceux-ci, le visiteur notera la présence du livre Corridart 1976, pour la liberté d’expression (1982), série d’estampes qui traite de la triste affaire de censure d’oeuvres publiques par l’administration du défunt maire Drapeau. L’expo Graff 40 ans et pas de poussière se poursuit jusqu’au 31 août au niveau 1 de la Grande Bibliothèque du Québec.