Le format d’une oeuvre d’art a des incidences sur son sujet et son usage. À la Renaissance, le développement de la peinture de chevalet va de pair avec le développement d’un marché de l’art bien particulier, non plus tourné vers l’église et le religieux, mais aussi vers la noblesse et la grande bourgeoisie. L’expo intitulée Petit et concis nous propose d’interroger le petit format et son usage autant dans le processus créatif (études préparatoires) que dans un but religieux (oeuvre transportable à des fins de piété) ou commercial (création d’un objet facilement manipulable et monnayable). Près de 80 oeuvres anciennes et contemporaines (Ozias Leduc, Suzor-Coté, Rober Racine, Raymonde April…) sont à découvrir, jusqu’au 16 avril, au Musée d’art de Joliette.