Yellow Fish ArtNouvel espace artistique à Montréal. Alessandro Mangiarotti ouvre la galerie Yellow Fish Art au 3684, St-Laurent. Et pour inaugurer ses nouveaux locaux, Mangiarotti a invité le designer italien Aldo Cibic. Celui-ci fut dans les années 80 un des membres du célèbre groupe Memphis (avec Ettore Sottsass, Martine Bedin, Michele de Lucchi, Matteo Thun, Marco Zanini…). Par la suite, Cibic a fait mille et une choses. Il est depuis 2005 le directeur de la Fabrica, le centre de recherche et développement en communication de Benetton. Chez Yellow Fish Art, Cibic présente ses Microrealities, installation (en quatre volets) qu’il a développée pour la Biennale de Venise d’architecture en 2004 et pour le Musée d’art contemporain de Graz en Autriche en 2005. Renseignements: www.yellowfishart.com. Jusqu’au 28 juin. Galerie Yellow Fish Art.
Suivre l’art contemporain à la trace
C’est le second volet de l’événement Tracer, Retracer. Au printemps 2005, la commissaire Nicole Gingras avait monté une exposition sur la transmission et la circulation des images ainsi que des sons avec, entre autres, l’intervention remarquée de la Française Lynn Pook. Un an plus tard, Gingras poursuit donc sa réflexion avec cinq autres créateurs d’ici et de l’étranger. Vous y verrez les interventions, installations, vidéos et oeuvres sonores de la Belge Edith Dekyndt, du Suédois Leif Elggren, du Québécois Raymond Gervais, du Finlandais Mika Taanila et du Germano-Finlandais Mika Vainio. Jusqu’au 3 juin. Galerie Leonard & Bina Ellen
Clark
Ce sont deux artistes étrangers qui vont ce printemps clore les activités chez Clark de cet important centre d’artistes. Il s’agit de l’Espagnol Jesùs Palomino et de l’Islandaise (mais vivant en Grande-Bretagne à Glasgow) Sigga Björg Sigurdardottir. Le premier, dont le travail est très marqué "par la condition humaine, la critique politique et la représentation du langage", présente son installation intitulée Convertisseur de peurs / La fontaine de courage. Dans notre époque où nous avons peur de tout, Palomino saura-t-il nous débarrasser de nos angoisses, grâce à l’art? La seconde nous propose Parricide Park où horreur et beauté se rencontrent dans des dessins, de la peinture réalisée in situ ainsi que dans un film d’animation. Jusqu’au 17 juin. Galerie Clark