Arts visuels

Retombées radioactives, Culture urbaine, Papiers fins : Brèves Arts Visuels 2006-06-15

RETOMBÉES RADIOACTIVESCela fait déjà 20 ans qu’a eu lieu la catastrophe de Tchernobyl. Il faut bien se rappeler l’incurie du gouvernement soviétique de l’époque. Et s’il faut se souvenir des morts d’il y a 20 ans, il faut aussi ne pas oublier les victimes encore vivantes du pire accident nucléaire de l’histoire. L’organisme Séjour Santé Enfants Tchernobyl, qui accueille ici depuis plus de cinq ans des enfants âgés de 8 à 15 ans pour leur permettre de se refaire un minimum de santé, a invité le photographe tchèque Václav Vasku à montrer des images réalisées dans la région de Tchernobyl et du Bélarusse. Le résultat est un témoignage poignant. Tchernobyl, 20 ans après est présenté jusqu’au 26 août, à la maison de la culture Frontenac.

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Culture urbaine

Planches à roulettes peintes exposées à la Galerie Yves Laroche.

L’art de la rue a-t-il encore sa place dans la culture dominante? Après l’engouement dans les années 80 et au début des années 90 pour le graffiti (avec entre autres l’art de Keith Haring et Jean-Michel Basquiat), nous pourrions presque croire que l’art urbain a disparu… Non, il n’est pas mort, mais ce qu’il en reste est-il de qualité? C’est ce dont le public pourra juger avec Street Camp à la Galerie Yves Laroche, dans le Vieux-Montréal, qui fête sa première année d’existence. Une cinquantaine d’artistes sont de l’aventure et ont accepté d’utiliser une planche à roulettes comme support à leur création. Vous y retrouverez entre autres des oeuvres de Shepard Fairey, WK Interact, Doze Green, Dalek, Dave Cummings, Julian Garner, Juan Carlos Noria, Kathie Olivas, Brandt Peters, Red Labor, Turf One, Timer, Zïlon… Jusqu’au 25 juin.

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PAPIERS FINS

Swimmer No 7, de Betty Goodwin, technique mixte sur papier (1983).

Pour les peintres, les créations réalisées sur papier ne sont pas que des oeuvres préparatoires. Loin de là. Souvent, les artistes vont même se laisser aller à plus de liberté dans ces pièces plus privées, encore trop souvent considérées à tort par le public comme moins abouties, faites avec un matériau moins noble (moins durable?). Dans l’expo Montréal – Paris – New York 1929-1994, la Galerie Simon Blais nous donne l’occasion de voir toute une série d’oeuvres de cette nature réalisées par plusieurs grands créateurs du 20e siècle, dont trois femmes très importantes. Vous y verrez des pièces signées Louise Bourgeois, Betty Goodwin, Joan Mitchtell, Paul-Émile Borduas, Jean Dubuffet, Sam Francis, Julio González, Joan Miró, Alfred Pellan et Jean-Paul Riopelle. Un catalogue, monté avec la collaboration de la réputée historienne de l’art Constance Naubert-Riser, accompagne cette présentation. Jusqu’au 8 juillet.