Humour en bref

"L’idée d’inclure un volet de courts métrages dans le cadre du Grand Rire est née d’un désir de diversification, explique Martin Brouard. Cette année, les organisateurs ont voulu élargir leurs horizons afin d’aller chercher de nouveaux publics. C’est dans cet esprit qu’ils ont aussi intégré un volet théâtral et un volet improvisation au festival d’humour."

Le choix de confier la programmation du volet de courts métrages humoristiques à Martin Brouard s’est fait tout naturellement. Directeur chez Spirafilm, Martin Brouard est aussi connu pour son travail de programmateur au sein du Festival de cinéma des 3 Amériques.

Puisque c’est la première édition de ce volet, le programmateur avoue candidement avoir eu quelques difficultés à cibler son auditoire. "On ne sait pas qui va se présenter… Est-ce qu’on s’adresse au public du Grand Rire pour lui montrer des courts métrages ou si on amène des amateurs de courts métrages au Grand Rire?"

Faisant confiance à l’expérience de Martin Brouard pour séduire ce public encore inconnu, les organisateurs du Grand Rire lui ont laissé carte blanche. "Je leur ai exposé ma vision du projet et ils ont tout de suite embarqué. Je voulais qu’on présente des films qui ont été de réels coups de coeur. Comme ce n’est pas un festival avec jury, je ne voulais pas être limité par le pays d’origine ou l’année de création des courts métrages. On a donc sélectionné les comédies qui nous plaisaient le plus. Je suis très heureux du résultat. On a réussi à rassembler de véritables bijoux d’humour!"

En construisant la programmation, Martin Brouard s’est donné beaucoup de liberté pour illustrer la diversité et la richesse de l’univers des courts métrages humoristiques. "Mon objectif n’était pas de trouver un thème unificateur, mais plutôt de proposer un parcours dans différents types d’humour. Tous les films ne sont pas nécessairement à se taper sur les cuisses! Il y a quelques films plus expérimentaux qui font sourire. Mais il y en a aussi qui versent dans la grosse farce gore, comme le film allemand Staplefarer Klaus, de Jorg Wagner et Stefan Prehn. Dans ce film, on raconte la première journée d’un gars aux commandes d’un chariot élévateur. C’est à voir!"

Le programmateur a aussi tenu à donner une place de choix aux cinéastes québécois. On pourra notamment voir des films réalisés par Jean-François Rivard, Simon-Olivier Fecteau et le collectif Chevalier, Clavet, O’Connor et Lalancette. En plus, le 27 juin, on pourra voir deux excellents films de la série Tom et ses chums, réalisés par Eddy 69.

Les 27 et 28 juin
À l’Impérial de Québec
Voir calendrier Humour