La Biennale nationale de sculpture contemporaine : Dehors!
La BNSC, toujours aussi originale, s’étend maintenant jusqu’au jardin de la Galerie d’art du Parc.
Pour ses dernières semaines, la Biennale nationale de sculpture contemporaine prend l’air. En marge de sa programmation officielle, elle présente l’Expo-vente Loto-Québec dans la cour arrière de la Galerie d’art du Parc.
Écureuils masqués, cube de ciment intégré à l’environnement, personnage de cire au centre d’un cocon de bois, guirlandes de pommes… Les sculptures exposées explorent des lieux fort différents. Alors que certaines pourraient être installées en permanence dans le jardin, d’autres se distinguent par leur fragilité et leur côté éphémère. En observant l’altération évidente de certaines créations au fil des jours, on peut se questionner sur la notion d’expo-vente. "L’Expo-vente, c’est trompeur!" précise Josée Wingen, directrice artistique de la BNSC. "La collection Loto-Québec, c’est essentiellement de l’estampe et de la peinture. Loto-Québec fait une collaboration avec nous. Mais il ne peut pas acquérir une oeuvre, comme sa collection se promène dans les bureaux gouvernementaux et que la sculpture, c’est difficile à placer." Au lieu d’acquérir une oeuvre, l’institution a donc préféré offrir une bourse de 1000 $ à l’un des huit artistes participants. Celle-ci a d’ailleurs été remise à Josette Villeneuve pour ses hélices de couleur.
Des 14 artistes de la BNSC, cinq participent à ce projet parallèle, soit Ani Deschênes, Marc Dulude, Josée Fafard, Roger Gaudreau et Josette Villeneuve. "C’est chouette parce que ça nous permet de voir deux oeuvres du même artiste, mais dans des contextes différents. Et tu vois que les démarches vont ensemble, qu’elles sont cohérentes", ajoute la responsable du projet. Les autres sculpteurs sont Lynda Baril, Chantal Brulotte et Guylaine Champoux.
Jusqu’au 3 septembre
Dans le jardin de la Galerie d’art du Parc
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