Clément et Rahm
L’architecture se préoccupe de plus en plus d’écologie. De nos jours, on parle de plus en plus de toits verts et même de construire des édifices autosuffisants énergétiquement. Après l’expo consacrée à Cornelia Hahn Oberlander (et à son approche écologique remarquable), voici que le Centre canadien d’architecture (CCA) nous propose de mieux comprendre le travail du Français Gilles Clément et du Suisse Philippe Rahm, qui ont développé une sorte de "mode d’emploi de l’environnement". Du 18 octobre au 22 avril, au CCA.
Sophie Calle
La couverture de Vingt ans après (détail). photo: (c) Sophie Calle / SODRAC (2006) |
La publication des nouveaux projets de l’artiste française Sophie Calle est toujours attendue, tel le nouveau disque d’une rock star, avec grande impatience par son lectorat, son groupe de fervents admirateurs, toujours croissant. Voilà une raison supplémentaire pour souligner la parution cette semaine d’un ouvrage qui fait suite au colloque sur Calle tenu l’an dernier à l’UQAM. Ces textes (signés entre autres par Maïté Snauwaert, Cécile Camart, Bertrand Gervais, Perin Emel Yavuz, Cybelle McFadden Wilkens, Martine Delvaux…) sont accompagnés d’une toute nouvelle création de l’artiste. Elle y reprend son célèbre projet La Filature, qui date de 1981. Dans Vingt ans après, elle se fait à nouveau suivre par un détective et nous livre les éléments de cette filature. Mais qui n’aurait pas envie de suivre Calle dans son aventure humaine? Le dossier Filer (Sophie Calle) est publié dans le 7e numéro d’Intermédialités. Renseignements: www.intermedialités.ca.
Sanchez et Willis
Natural Selection, de Carlos & Jason Sanchez (2005). |
Les frères Sanchez sont de retour à Montréal. Mais pour quels mauvais coups ces compères artistiques, qui ont longtemps composé des images à connotation mafieuse, sont-ils revenus dans notre ville? Ils y sont pour le projet Plan large de la galerie Quartier éphémère, dans le Vieux-Montréal. Sur de grands panneaux publicitaires détournés de leur sens premier, Carlos et Jason Sanchez, ainsi qu’Elena Willis, ont réalisé un art public punché. Les Sanchez nous y montrent des loups se battant. Une manière de parler de notre contemporanéité guerrière et du fait que l’homme est un loup pour l’homme. Willis, elle, a réalisé une image qui met en scène notre peur du désastre. Elle y exhibe une femme engloutie par une vague monumentale, sublimement photographiée. Notons que Quartier éphémère est à la recherche de fonds supplémentaires pour installer le 3e panneau de ce projet… Avis aux intéressés!