Jacques Desruisseaux : La ville est suspendue
Arts visuels

Jacques Desruisseaux : La ville est suspendue

Jacques Desruisseaux a choisi la Maison des arts et de la culture de Brompton pour présenter sa première exposition en solo depuis son retour dans la région sherbrookoise.

Après avoir vécu 15 ans à Québec, Jacques Desruisseaux est revenu s’établir dans sa région natale en 2003. Durant les deux années qui ont suivi, le créateur a choisi de faire une pause dans sa production artistique. "C’est très positif d’avoir pris deux ans. Sinon, on tend à se répéter. Je suis un peu surpris de voir ce que ça donne."

L’artiste s’est inspiré de l’espace offert par la Maison des arts et de la culture de Brompton pour monter La ville est suspendue, une exposition regroupant tableaux et sculptures se déclinant dans une variété impressionnante de médiums: fer forgé, peinture sur panneaux de bois, peinture sur aluminium, vitraux et même une sphère composée de pièces de bois imbriquées, datant de sa période québécoise. Desruisseaux a même veillé à utiliser les fenêtres de la Maison de la culture, où des petites sculptures vitrées annoncent le titre de son exposition. "J’ai choisi ce lieu pour le site, l’environnement, la bâtisse, la rivière", explique-t-il.

La pièce maîtresse de l’expo présente une trentaine de petites sculptures en fer forgé s’apparentant à des arbustes suspendus à une structure de bois. Quelques-uns sont ornés de vitraux. L’artiste avoue être comblé par le travail avec le fer forgé. "C’est rendu mon matériau. Ça permet de dessiner dans l’espace", fait-il remarquer.

Malgré l’évocation urbaine du titre de l’exposition, et malgré quelques tableaux aux lignes architecturales, des motifs de feuille reviennent de façon récurrente dans les nouvelles oeuvres de Jacques Desruisseaux. L’homme avoue puiser une grande part de son inspiration dans la nature. "Je passe mon temps en forêt. C’est de là que me viennent toutes mes idées." Le titre de l’expo, il le voit comme un thème général, pour assembler ses oeuvres, qui, elles, ne sont pas titrées.

"Je suis un polyvalent!" répond-il simplement quand on lui demande pourquoi il touche à autant de médiums. "J’aime toutes les disciplines des arts plastiques." Et le résultat s’avère on ne peut plus concluant.

Du 27 janvier au 4 mars
Vernissage le dimanche 28 janvier à 14h
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