Lucie Levasseur, Sylvain Potvin : Duo
Arts visuels

Lucie Levasseur, Sylvain Potvin : Duo

Lucie Levasseur et Sylvain Potvin exposent en duo à la Maison des arts et de la culture de Brompton, proposant un heureux dialogue entre sculpture et peinture.

La peintre Lucie Levasseur et le sculpteur Sylvain Potvin ne se connaissaient pas avant que la coordonnatrice de la Maison des arts et de la culture de Brompton, Josianne Bolduc, ait l’idée de réunir leurs oeuvres dans une même exposition. Leur démarche présente toutefois plusieurs similitudes, même s’ils n’utilisent pas le même médium. En admirant leurs oeuvres, on sent l’empreinte de la nature et une recherche d’authenticité à travers une pratique accessible de l’art contemporain. Même les titres de leurs expositions respectives, Sur le seuil du visible pour Levasseur et Mirage pour Potvin, se rejoignent. Rencontrés lors du vernissage, les deux artistes semblaient fort satisfaits de la cohabitation de leurs oeuvres. "L’installation s’est faite dans le respect", constatent-ils. Un souci a été apporté pour que les oeuvres n’entrent pas en compétition pour l’oeil du visiteur. "Quand on voit nos pièces dans un lieu comme ici, l’âme qu’on y a mise est révélée. Elles prennent une ampleur", observe Lucie Levasseur.

Peignant depuis plus de 20 ans, la dame se consacre exclusivement à son art depuis quatre ans. L’artiste se dit particulièrement inspirée par Zao Wuki, un peintre d’origine chinoise installé à Paris, qui a su conserver ses techniques orientales tout en accomplissant une synthèse avec l’abstrait occidental. Lucie Levasseur admire son authenticité et son ouverture vers autre chose. "C’est ce que je vise. Rester moi et ouvrir vers quelque chose de différent. Aller plus loin." Peints avec des couleurs chaudes et vives, ses tableaux vibrants évoquent la fragilité de la nature et des êtres.

De son côté, Sylvain Potvin travaille la pierre. Pour créer ses oeuvres épurées, il se laisse inspirer par la forme et la couleur de la pierre. En résultent des sculptures douces, parfois figuratives, qui invitent au toucher. Dans les années 90, Potvin a abandonné l’enseignement pour se consacrer à sa pratique artistique. "J’ai eu l’impression d’un appel, d’une passion", observe-t-il.

Jusqu’au 8 avril
À la Maison des arts et de la culture de Brompton
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