Arts visuels

Karen Spencer, Sarla Voyer, Flutura + Besnik : Brèves Arts visuels 2007-03-29

Karen Spencer

Depuis novembre dernier, elle poursuit consciencieusement un projet qui s’échelonnera sur un an. Durant cette période, Karen Spencer se fait collectionneuse de rêves. Avec l’accord de leurs propriétaires, ces rêves, elle les offre au public en les inscrivant sur des panneaux de carton qu’elle installe ici et là dans la ville. Dans le cadre d’une intervention réalisée avec le Centre DARE-DARE, une cinquantaine de ces affichettes sont déjà disséminées à Montréal. Pour en apprendre plus sur son projet, Spencer invite le public à venir la rencontrer lors d’une intervention auprès du Groupe de poésie du Centre de jour St-James (1440, rue Saint-Alexandre, 3e étage), le 4 avril de 13 h à 16 h 30. www.dare-dare.org et dreamlistener.wordpress.com. (N. Mavrikakis)

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Sarla Voyer

Sarla Voyer, La Cité (détail), 2007.

L’amateur d’art se souviendra, entre autres, de son installation en 2002 à la maison de la culture Frontenac. Dans l’espace public de ce centre, Sarla Voyer nous présentait une copie grandeur nature et en papier d’un espace très personnel, celui de son appartement. Elle poursuit ses travaux à Plein sud avec une intervention portant encore sur les liens entre espace public et espace privé. Dans Loger/Déloger, elle installe divers objets (utilisés dans le quotidien) selon une grille faisant penser à une ville moderniste. Une intervention néo-minimaliste exhibant l’ordre du monde moderne. Signalons que Voyer fait aussi partie d’une expo intitulée Les Paysagistes montée par Monic Brassard et Yvon Cozic. Elle est accompagnée de Daniel Corbeil, Marie-Christine Landry, Guy Laramée, Francine Larivée, Réal Lauzon, Nicolas Reeves et Guillaume Crédoz. Jusqu’au 15 avril, au Centre Plein sud, à Longueuil, et à la maison de la culture Marie-Uguay. (N. Mavrikakis)

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Flutura + Besnik

Couple dans leur création comme dans leur vie, Flutura & Besnik Haxhillari questionnent l’image que l’on se fait du corps; leurs corps sont d’ailleurs à la base de toutes leurs performances et de tout leur travail. Le dessin est utilisé comme réflexion et construction pour leurs performances, et ces mêmes dessins finissent ici en peinture. Le plus grand intérêt de cette exposition réside dans la série de tableaux noir et rouge, grands formats peints à deux, où l’on assiste à l’émergence de "choses"… Ils se sont donné comme défi de travailler leurs tableaux de façon à ce qu’on ne puisse pas reconnaître la touche de l’un ou de l’autre, comme s’il s’agissait d’un seul peintre. Des performances ont lieu dans la petite salle et d’autres sont projetées sous forme de vidéos. Jusqu’au 14 avril, à la Galerie Joyce Yahouda. (N. Guimond)