L’artiste belge Thierry Wesel porte un regard bien personnel sur la ville. Contrairement à plusieurs, le diplômé en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège s’intéresse aux structures, aux choses qui, au premier coup d’oeil, paraissent laides: une cheminée effondrée, une porte disloquée, des poutres de métal rouillées… Les clichés qu’il en fait deviennent le point de départ de sérigraphies qui reflètent la désolation de ces lieux oubliés. Ces oeuvres, regroupées dans l’exposition Mémoire d’acier, sont présentées jusqu’au 29 avril au Centre de diffusion Presse Papier à Trois-Rivières.