DU SUCRE AU VESTIAIRE
C’est ce jeudi 12 avril qu’a lieu le vernissage des deux nouvelles expositions du Centre d’exposition Léo-Ayotte à Shawinigan: Sucreries et Mignardises, une installation de Maryse Goulet, et Laissez au vestiaire, de la peintre Lise Barbeau. Cette dernière, qui a réalisé à quelques reprises les décors et les costumes des pièces de Jacques Crête, réfléchit justement à notre costume premier, cette image de nous-mêmes que l’on projette. Elle se questionne sur ce qui se cache derrière. Maryse Goulet, elle, s’est inspirée du monde des sucreries pour créer ses jeux, ses gravures et ses photographies. Les expositions se poursuivent jusqu’au 13 mai.
LES OUBLIES…
L’artiste belge Thierry Wesel porte un regard bien personnel sur la ville. Contrairement à plusieurs, le diplômé en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège s’intéresse aux structures, aux choses qui, au premier coup d’oeil, paraissent laides: une cheminée effondrée, une porte disloquée, des poutres de métal rouillées… Les clichés qu’il en fait deviennent le point de départ de sérigraphies qui reflètent la désolation de ces lieux oubliés. Ces oeuvres, regroupées dans l’exposition Mémoire d’acier, sont présentées jusqu’au 29 avril au Centre de diffusion Presse Papier à Trois-Rivières.
QUAND LES CORPS S’EMMELENT
En parallèle avec la rétrospective de l’oeuvre de Francine Turcotte, Marie-Claude Morin, inspirée par les archétypes de l’homme, propose Quand les corps s’emmêlent jusqu’au 22 avril au Centre d’exposition Raymond-Lasnier. Dans cette exposition, elle a transformé la matière pour lui donner une âme. Elle a créé des marionnettes de métal pouvant être manipulées par les visiteurs. Ses personnages dévoilent de fortes personnalités.