Biennale internationale d’estampe contemporaine : Inspiration multiple
La BIEC, dont la popularité ne cesse de grandir dans le monde entier, célèbre ses 10 ans. Pour cette édition spéciale, elle accueille quelque
Les organisateurs de la Biennale internationale d’estampe contemporaine (BIEC) ne sont pas peu fiers de ce 10e anniversaire. "Aucune ville canadienne n’a su créer et maintenir un événement comme ça", avait déclaré deux mois plus tôt son président, Guy Langevin, en conférence de presse. En effet, la BIEC s’avère la seule exposition-concours internationale en estampe à se tenir sur une base régulière. Cela explique sans doute en partie sa popularité en croissance constante.
Le jury, qui était composé d’artistes et de professionnels des arts, a sélectionné 369 estampes parmi les quelque 4000 (!) reçues. C’est au centre d’exposition Raymond-Lasnier, à la Galerie d’art du Parc, à la Maison Hertel-de-la-Fresnière ainsi qu’à l’Ancienne Gare de Trois-Rivières que les oeuvres des 57 artistes graveurs qui viennent de 18 pays sont présentées. Les créations exploitent différentes thématiques: les paysages, les portraits, l’abstraction… Par ailleurs, en raison d’un léger changement des règles de la Biennale, on accueille plusieurs estampes qui ne s’encadrent pas et des installations moins traditionnelles.
LES PRIX
Lors de l’ouverture de l’événement, soit le 17 juin dernier, on a procédé à la remise des prix. Les gagnants de cette cinquième édition sont: l’Australien Wayne Crothers (Grand Prix de la Biennale), la Finlandaise Janne Laine (Prix de la Banque Nationale du Canada), le Polonais Marcin Bialas (Prix Invitation Presse Papier) et la Trifluvienne Isabelle Dumais (Prix de la Collection Loto-Québec). Des mentions honorifiques ont aussi été décernées à Milan Blanusa (Serbie), Sean Caulfield (Canada), Christine Bouvier (France) et France Lavoie (Québec).
Jusqu’au 2 septembre
Au centre-ville de Trois-Rivières
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