Maison des arts et de la culture de Brompton : Note Arts visuels
Élise Giguère
Jusqu’au 19 août, à la Maison des arts et de la culture de Brompton, l’artiste Dolorès Contré-Migwans présente Mémoire de lunes et de terre; une sélection d’oeuvres et d’installations inspirées de ses origines amérindiennes.
En entrant dans la galerie, on voit d’abord des pièces tirées de sa série Les 13 Lunes. Disposées selon les points cardinaux et inspirées du calendrier lunaire du peuple ojibwé, les oeuvres de forme circulaire sont peintes sur du tissu. Le cercle revient d’ailleurs de façon récurrente dans l’exposition, pour illustrer entre autres le cycle de la vie et la roue médicinale.
Dans la galerie, le visiteur entend la voix de Dolorès Contré-Migwans. Cette bande sonore nous rappelle que la culture autochtone se diffuse surtout de façon orale. Elle accompagne l’oeuvre intitulée Naa-ka-nah-gay-win, un parasol recouvert d’éléments cosmiques, symboliques, naturels et métaphysiques que le visiteur peut lui-même faire tourner.
L’artiste mélange donc art contemporain et art traditionnel autochtone. Elle s’inspire notamment des rituels, des cérémonies, et se sert de la performance pour réactualiser son patrimoine ancestral en le partageant devant le public. Elle espère ainsi amorcer de nouvelles pistes de compréhension entre les cultures.
Le 18 août dès 18h, Contré-Migwans participera à une soirée d’activités autour de la culture autochtone à la Maison de la culture. En plus de présenter son exposition, elle contera la légende de Geezhigokwe-La-Femme-du-Ciel et animera un atelier de danse traditionnelle autochtone. La soirée se conclura avec un léger goûter traditionnel amérindien. Info: 819 846-1122.