Josée Pellerin : Lire le monde
Comme si le monde pouvait être lu. Comme si le monde cachait un code qu’il suffisait de déchiffrer. Avec le projet intitulé Heureusement qu’il y avait le monde autour de moi, présenté à l’OEuvre de l’autre, le visiteur peut suivre le regard de l’artiste Josée Pellerin, fouillant le monde autour comme s’il tentait d’y trouver quelque chose de solide, de palpable. Des personnages invisibles semblent avoir laissé une trace écrite à la surface des diptyques photographiques – à moins que ce ne soit à l’intérieur même des lieux qui y sont représentés. Quelques narrations discrètes s’immiscent dans le décor, chuchotements textuels qui livrent, comme s’il s’agissait de secrets, des histoires plausibles, voire touchantes. Beau travail, à voir jusqu’au 19 octobre.