Musée québécois de culture populaire : Mise au jeu

Déjà au moment de son embauche, il y a trois ans, Benoît Gauthier, directeur du Musée québécois de culture populaire, ambitionnait de mettre sur pied une exposition sur les jeux de société – ne les trouve-t-on pas dans toutes les cultures populaires du monde? Il avait cependant dû mettre le projet sur la glace en raison de la disparition de certains programmes gouvernementaux. Il présente un projet un peu plus modeste, mais toujours aussi intéressant, avec Se prendre au jeu.

"Le jeu, c’est ce qui permet de rapprocher les gens, de créer des liens sociaux", signale celui qui se défend d’être un collectionneur ou un passionné du sujet. Le célèbre philosophe Platon écrivait d’ailleurs qu’on en apprend plus sur une personne en une heure de jeu que dans toute une vie. C’est dire toute l’importance d’une telle activité!

Dans la nouvelle expo, on lève donc le voile sur son univers. On aborde son histoire vieille de plusieurs milliers d’années – les osselets, ancêtres des dés, ont été parmi les premiers instruments utilisés pour jouer il y a environ 6000 ans -, dresse un portrait des catégories de jeu (stratégie, hasard, adresse, connaissances…), met en lumière son vocabulaire sans oublier les aspects sociaux qui y sont reliés. On y découvre aussi de véritables pièces de collection, dont l’une des premières tables de jeu de Monopoly en français et un jeu de crible fabriqué dans une défense de morse.

Au Musée québécois de culture populaire
Jusqu’au18 janvier 2009
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Les jeux de société, l’histoire