Thérèse Guy, une artiste qui vit et travaille à Québec, tente de représenter "l’actuel chaos du monde" à travers son exposition La nuit rien n’est comme le jour au centre Engramme.
Pour ce faire, elle propose une série d’estampes numériques où foisonnent une pléthore d’images superposées qui vont de visages d’inconnus à des véhicules de toute sorte, en passant par une myriade d’objets, afin de créer une atmosphère de confusion. Cette atmosphère est celle qui règne sur une planète surpeuplée qui roule à vitesse grand V, quand elle n’est pas immobilisée par une apoplexie collective déclenchée par les questions existentielles.
Autrement dit, cette exposition, c’est l’expression engagée d’une artiste qui se pose des questions et, n’y trouvant pas de réponses satisfaisantes, exprime ce qu’elle ressent devant ce qu’elle déclare, à savoir que le monde est désordonné. Jusqu’au 17 février.