Melvyn Flórez : Mutation de la forme
Arts visuels

Melvyn Flórez : Mutation de la forme

L’exposition Tramas entrelazadas de Melvyn Flórez est sans aucun doute l’une des meilleures que la Galerie Louise-Carrier de Lévis a proposées depuis un bon moment.

Issu de la Maison des métiers d’art de Québec et de l’Universidad Nacional du Costa Rica, ce créateur d’origine costaricaine installé à Québec explore admirablement bien la malléabilité de l’acier.

Il donne la vie à une matière inerte. Immobiles, ses sculptures récentes semblent pourtant avoir été en mouvement auparavant. C’est comme si le temps s’était arrêté, fixant pour l’éternité la position des oeuvres.

Formés avec des lanières métalliques, tous les objets présentés ont une intensité particulière. Plus encore, toute la pratique sculpturale des dernières années de Melvyn Flórez semble avoir émané de son désir d’animer ce qui est inanimé et de donner une particularité à une démarche artistique que d’aucuns qualifieront de fainéante. Parfois figuratives, d’autres fois abstraites, ces pièces représentent souvent des animaux et des plantes. Cela a pour effet de nous faire voyager, et dans la jungle de l’Amérique centrale, et dans l’imaginaire de l’artiste.

Parlant de l’artiste, qui est d’une constance autant en ce qui a trait à la forme qu’au fond, parions d’ores et déjà que son nom n’a pas fini de circuler.

Jusqu’au 30 avril
À la Galerie Louise-Carrier
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La sculpture contemporaine, le Costa Rica et les métiers d’art.