Rentrée arts visuels : Le décompte…
Cet automne, galeries et musées des deux côtés de la rivière offriront de quoi réjouir les amateurs d’arts visuels.
À GATINEAU
À l’affiche jusqu’au printemps 2009 au Musée canadien des civilisations, l’exposition Du coq à l’âme – L’Art populaire au Québec met en vedette l’inventivité d’artisans québécois dans les domaines de la peinture et de la sculpture. Au Centre d’exposition l’Imagier, jusqu’au 5 octobre, la photographie et le dessin sont à l’honneur avec les oeuvres de Ginette Bernier, inspirée par son passage dans les régions gaspésienne et outaouaise, et celles d’Helen Verbanz, observatrice de changements environnementaux opérés sur le lac des Deux-Montagnes. Kathryn Drysdale explore les aspects de la relation tissée entre l’homme et la technologie qui l’entoure, du 12 septembre au 2 novembre à Art-image, tandis qu’à l’Espace Odyssée, dès le 12 septembre, Étienne Gélinas poursuit une démarche bien amorcée avec une série de peintures récentes qui révèlent simultanément des particularités émotionnelles et raisonnées. Quant à la Galerie Montcalm, elle expose, du 18 septembre au 26 octobre, une installation multidisciplinaire de Frances Caswell-Routhier, où la notion du passage du temps est puisée à même le vécu de francophones de la région, maintenant d’âge avancé. Et dès le 10 septembre, AXENÉO7 accueille les installations sculpturales de Josée Dubeau, qui reconstitue les squelettes de lieux fréquentés quotidiennement à l’aide d’une multitude de baguettes de bois.
À OTTAWA
Jusqu’au 5 octobre, la Galerie 101 présente Coutumes, avec Duane Linklater, Jason Lujan et Tania Willard, qui provoquent la réflexion en examinant diverses formes de tradition orale dans la culture des Premières Nations. Kent Monkman fait partie de l’événement Radical Drag: Transformative Performance, en cours du 2 octobre au 22 novembre à la Galerie SAW. L’artiste cri est notamment reconnu pour ses tableaux explicites de l’histoire coloniale, ainsi que pour son personnage flamboyant de Miss Chief Eagle. À la Galerie d’art d’Ottawa, c’est jusqu’au 16 novembre que se déroule Signes. Le Projet Ville d’Ottawa, une présentation collective qui tente de démystifier les ragots qui qualifient la capitale d’ennuyante… Et la deuxième édition du Festival X de la photo d’Ottawa prend son envol à compter du 18 septembre, dans divers lieux d’exposition. Pour l’occasion, la Galerie La Petite Mort exhibe jusqu’au 28 septembre les saisissantes natures mortes de Steven James Brown, adepte de techniques photographiques non conventionnelles. Puis, à la Galerie Karsh-Masson, du 19 septembre au 26 octobre, le corpus du lauréat du prix Karsh 2008 est dévoilé au grand public, soulignant les efforts assidus d’un photographe professionnel de la région. Finalement, jusqu’au 13 octobre au Musée des beaux-arts du Canada, l’exposition Regard sur un monde en perdition. La Photographie contemporaine et le débat environnemental cède la parole à Edward Burtynsky, David McMillan, John Pfahl et compagnie, qui se prononcent au sujet d’une controverse qui n’a plus besoin de présentation. Bonne rentrée!