Entrez chez Lasnier : Rétrospective
Entrez chez Lasnier commémore le 40e anniversaire du décès du peintre Raymond Lasnier.
Avec Entrez chez Lasnier, le Centre d’exposition Raymond-Lasnier, le Musée Pierre-Boucher ainsi que la Galerie d’art du Parc ouvrent grande la porte sur l’oeuvre du peintre Raymond Lasnier, décédé brusquement à l’âge de 44 ans. Rétrospective.
"Raymond Lasnier, au-delà de l’artiste, c’était vraiment un homme exceptionnel, commente la commissaire Julie Desaulniers (secondée de Marie-Ève Bérubé). Dans mes recherches pour monter l’exposition, j’ai remarqué que tout le monde était unanime pour le dire. C’était un homme qui était très généreux, qui ne se gênait pas pour offrir ses conseils à d’autres artistes et qui était très sociable. Il a été très influent dans le milieu culturel. On peut d’ailleurs le voir dans les tonalités: le brun est un peu celui de Jean-Marc Gaudreault."
Les toiles réunies pour l’exposition proviennent d’une multitude de collectionneurs domiciliés dans différentes villes du Québec: Shawinigan, Québec, Montréal, Valleyfield… Un travail de longue haleine qui a duré deux mois. " Il n’y avait pas d’inventaire [des oeuvres de Lasnier]: tout était à faire! Toutefois, j’ai rencontré des collectionneurs qui non seulement m’ont accueillie chez eux et ont accepté de me prêter des toiles pour l’exposition, mais m’ont aussi donné des contacts."
Si le Musée Pierre-Boucher et la Galerie d’art du Parc s’intéressent principalement aux oeuvres figuratives des années 1940 à 1950, le Centre d’exposition Raymond-Lasnier, quant à lui, présente les dernières créations de Lasnier, des toiles où l’abstraction est la règle. "Cette période qui est représentée au Centre d’exposition Raymond-Lasnier révèle que l’artiste aurait pu aller beaucoup plus loin si ce n’avait été de son décès prématuré – il est décédé en 1968, donc à l’âge de 44 ans. On voit vraiment qu’il avait acquis une belle maturité, qu’il avait développé un style, qu’il traçait son chemin pour une belle carrière."
À voir si vous aimez
Paul-Émile Borduas, Jean Paul Riopelle, les automatistes