Quelques-uns d’entre vous se souviendront peut-être de l’exposition de sérigraphies explosives qui avait lieu chez Platine, il n’y a pas si longtemps. Pour ceux qui n’auraient pas saisi cette chance, les deux Haligoniens Paul Hammond et Seth Smith récidivent avec des oeuvres tridimensionnelles – dites anaglyphiques – qui se regardent avec les célèbres lunettes aux filtres rouges et bleus.

Cette fois, c’est à la galerie de la rue du Pont qu’on vous propose un pèlerinage imagé dans un monde fantastique où vous entrerez (littéralement) dans plusieurs paysages absurdes et inquiétants. Suivant la carte géographique fournie sur les lieux, parmi les architectures éclectiques et un riche bestiaire, vous aurez parfois l’impression d’agir vous-mêmes dans une scène du peintre Bosch. Notamment avec les pièces réussies que sont Softopolis et Serpent’s Hold. Soyez assurés que les enfants de tous les âges seront particulièrement impressionnés par ces morceaux en relief. À voir avec délectation.

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PAR MONTS, VAUX ET PLAINES

Un peu partout dans la ville champignonnent de nombreuses expositions. C’est le cas à la Galerie des arts visuels, qui vous invite à une incursion hypnotique dans l’esprit d’Erik Olofsen, qui y présente son installation vidéo Drive jusqu’au 26 avril.

Tout près de cette galerie, à l’occasion du Festival de la BD francophone de Québec, allez jeter un oeil sur quelques planches originales du 9e art de créateurs d’ici et d’ailleurs, à la Bibliothèque Gabrielle-Roy du 2 au 30 avril. À quelques pas, dès le 9 avril, rendez-vous aussi au Cercle de la rue Saint-Joseph, où vous rencontrerez plusieurs autres oeuvres du même type.

Du 9 avril au 10 mai, dirigez-vous vers le centre Méduse, où vous pourrez voir à L’OEil de poisson Ursus Mediaticus, un dispositif multidisciplinaire d’artistes français (groupe Marswalkers) et Déluge du vidéographe américain Peter S. Amantea. En finale, faites une dernière halte chez VU pour y observer les grandes photographies de Jacynthe Carrier et de Dean Baldwin jusqu’au 26 avril.