Bleue comme une orange : Réinventer l’objet
Jusqu’au 31 mai, la Galerie d’art d’Ottawa présente Bleue comme une orange, une exposition mettant en vedette le travail de six artistes de la Colombie-Britannique.
La thématique de la présentation? Le monde au quotidien et ses transformations, à travers des processus d’accumulation, de ready-made et de création de formes hybrides.
Parmi les oeuvres présentées, mentionnons les sculptures du duo Rhonda Weppler et Trevor Mahovsky. Le visiteur y verra un fouillis étrange d’objets variés, figés dans un gypse polymérisé, ensuite recouverts d’émail coloré. Ce qui est étonnant, c’est que les structures reposent sur le sol dans un équilibre précaire (il semblerait qu’un mouvement brusque viendrait tout faire craquer), et que chaque composition vient jouer avec les improbabilités physiques des objets, par exemple lorsqu’un souple et malléable filet sert de support de base ou que le combiné d’un téléphone reste obstinément en suspension.
Chez Samuel Roy-Bois, l’économie de moyens semble avoir son importance, surtout avec Mémo, d’une grande simplicité. Ce qui est évoqué avec cette proposition est par ailleurs multiple, proportionnel au nombre de regards qui s’y poseront. Panneau publicitaire dénudé ou symbole de la présence de l’artiste (oui, ce sont ses propres sous-vêtements qui sont accrochés aux tubes lumineux), ce sera au spectateur de juger du sens de l’intervention.
Les autres exposants sont Brendan Tang (il réussit à réactualiser de façon pertinente le travail artisanal de la céramique), Sonny Assu et Lucy Pullen.
À voir si vous aimez /
L’exposition Nomades au MBAC, l’exposition Division transcontinentale à la Galerie 101