Si la quête de l’immortalité est un des plus anciens fantasmes chez l’humain, le soin que l’on apporte aux rites funéraires demeure son aspect le plus émouvant. Pour cela, "il fallait créer un espace de recueillement et de respect dès les premières secondes", annonce Sylvie Brunelle, chargée de projet, à l’entrée de la première salle, aussi le coeur de l’exposition. Là s’imposent, dans un espace solennel, les trois sarcophages décorés ainsi que la momie "bandelettée" du prêtre Ankhhor. L’effet est réussi avec la finesse de la disposition de cette section qui invite au recueillement et donne le ton pour le reste du parcours. Une scénographie au dépouillement judicieux et une mise en espace aérée mettent en valeur chaque morceau.

Ne pouvant ici faire l’étalage des 225 pièces, retenons la guirlande de fleurs de lotus qui ornait jadis la dépouille de Ramsès II et qui, même sans ses couleurs originelles, est plutôt inusitée. Puis, les grands vases canopes (servant au recueillement des viscères) et inévitablement, la momie Nen-Oun-Ef, provenant des collections du Séminaire de Québec. Notons en finale que le montage est parfait pour les jeunes enfants, avec une animation et une pédagogie s’intégrant à merveille avec les riches propos scientifiques. En coproduction avec le Rijksmuseum van Oudheden de Leiden, Pays-Bas.

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EXPOSITIONS A VERNIR

Pour les amateurs d’art vivant, deux expositions de photographies seront présentées du 1er au 31 mai 2009 au centre VU. Tout d’abord, Planches hors texte de Jocelyn Robert, de même que les oeuvres de Marie-Josée Laframboise, dans Liaisons linéaires. Le vernissage aura lieu le 1er mai à 17h. Autre vernissage, le jeudi 30 avril à 17h, à la Galerie des arts visuels, pour l’exposition Lignes de fuite réunissant les oeuvres des artistes Caroline Gagné, Josée Landry-Sirois et Annie Thibault.