Sur des fils de fer : Brève arts visuels 2009-08-06
Vivants. Les réfugiés du Darfour continuent de mener une vie entre les barbelés des camps de l’ONU. C’est cette existence, celle de tous les jours, que racontent les photos et les textes de l’exposition itinérante Sur des fils de fer, qui prendra place dans le hall de l’hôtel de ville de Montréal du 7 au 22 août. Derrière l’appareil, la chanteuse Stéphanie Lapointe et le réalisateur Dominique Laurence, tous deux partis durant un mois en repérage sur le terrain, sous l’égide de l’UNICEF. Et, en parallèle, le travail photographique de Jonathan Pedneault, qui témoigne de son expérience avec les rebelles, et celui de Stéphanie Jodoin, travailleuse humanitaire, qui partage avec nous son vécu d’un an au Sud-Darfour, pour l’Aide médicale internationale (AMI). Quatre regards croisés pour une réalité multiple, sans la moindre ambition politique, dixit Dominique Laurence: "Notre propos est de montrer comment ces gens continuent de vivre, de travailler, de rire, malgré la situation dans laquelle ils vivent. Nous voulions couper court au cliché des réfugiés passifs, attendant l’aide humanitaire." Clichés d’espoir, donc, mêlés à ceux, uniques, pris par les enfants des camps, à qui on a remis de petits appareils jetables en collaboration avec le journal La Presse. De l’intérieur, vraiment. Dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville, 275, rue Notre-Dame Est.