La sculpture est toujours vivante, et la force créative déployée par certains artistes du Conseil de la sculpture du Québec pour faire valoir leur art de prédilection en surprendra plusieurs dans l’exposition Renaissance, à l’affiche jusqu’au 5 septembre prochain au Centre culturel Jacques-Auger. En tout, près d’une quarantaine de réalisations envahissent la salle, offrant aux visiteurs un parcours riche en points de vue variés, alors qu’à certains moments, des matériaux traditionnels ont été privilégiés et qu’à d’autres, les propositions suivent davantage la tendance des courants actuels.

Parmi les exposants, Diana Boulay, avec Archives, a classifié au mur une panoplie d’objets récupérés en plastique selon leurs couleurs et leurs tonalités, rappelant de façon amusante (et avec un clin d’oeil certain à notre société de surconsommation) la démarche de Tony Cragg dans les années 80. Sylvie Reis y est allée d’une oeuvre à la fois esthétique et fonctionnelle, en l’occurrence une lampe de table aux fins détails organiques, tandis que Sans titre, de Luc Boyer, constitue un ouvrage minimaliste empreint d’une grande poésie, où de banales déchiquetures de papier Kraft semblent tout à coup prendre une plus grande valeur. Quant à Domenico Di Guglielmo, la dextérité technique avec laquelle il a su terminer L’Acteur est remarquable, avec des composantes complexes et habilement présentées.

À noter, les heures d’ouverture écourtées de la galerie: les vendredis de 17 à 20h, et les samedis et dimanches, de 13 à 17h.

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