Tzara : Cocon-rococorico?
Sébastien Hudon
Être critique est un métier ingrat. On voudrait toujours faire plaisir ou aider à croître. La jeune galerie Tzara, que nous aimons pour sa valeur dans le milieu, présente en ce moment des travaux difficiles, voire incompréhensibles. Ni dans ces "cocons" complexes de Catherine Potvin (photo: Cocons 1, 2009) ni dans ces écritures fouillées et "rococos" de Lucie Dion – qui sont sans doute les meilleurs morceaux – on ne trouve la clarté ou le caractère des oeuvres robustes. Le problème, c’est que les pièces se tiennent mal soit dans les compositions soit dans la technique et donnent ensemble l’impression d’un fouillis épouvantable. L’intention est noble, mais n’émeut pas plus quelle ne choque ou réjouit. Jusqu’au 29 novembre.