Nelson Henricks : Brève arts visuels 2009-12-17
Vous avez jusqu’au 19 décembre pour voir les trois installations du vidéaste (mais aussi musicien, écrivain et commissaire) Nelson Henricks. Dans Les Sirènes, Compte à rebours et Échec, il y a un retour aux avant-gardes cinématographiques et vidéographiques, à une forme d’archaïsme visuel qui parle d’un refus d’être soumis aux règles esthétiques des images dominantes actuelles. Son travail a un je-ne-sais-quoi d’ancien et constitue une forme d’"esthétique appauvrie" (terme mentionné dans le vidéo Échec). Et comme bien souvent chez Henricks, il y a cet humour caustique très sérieux (et non cette ironie vide de sens bien actuelle) qui parle ici de l’absurdité de la vie. Dans Échec, l’artiste semble se cacher, paraît ne pas savoir quoi faire de sa journée, être à la recherche de créativité. Finalement, il se rase les jambes… Au centre VOX.