Bruce Garner : Pendre la crémaillère
Arts visuels

Bruce Garner : Pendre la crémaillère

La Galerie Cube vient d’ouvrir ses portes sur Wellington, et aucun doute qu’il s’agit là d’un emplacement de choix. Les immenses fenêtres donnant à voir l’intérieur vaste, étagé, joliment compartimenté de l’endroit appâtent déjà, en un rien de temps, les passants de ce bout de quartier dont l’achalandage croît rapidement.

Pour souligner l’extravagance de cette ouverture, le proprio Don Monet propose, jusqu’au 28 février, une exposition de Bruce Garner, sculpteur dont les réalisations publiques abondent un peu partout à Ottawa. Dagain, sorte de girouette dominant les quartiers des stations-radio de CHUM au Marché By, ou encore Joy, cercle de figures dansantes sur Sparks, ne sont que d’infimes exemples de ce que le créateur a conçu jusqu’à maintenant.

Mais ici, c’est à une production moins connue que le visiteur s’accoutume. D’abord, les ouvrages sculptés n’ont pas la taille imposante de ceux éparpillés à travers la ville; il faut d’ailleurs les repérer dans l’espace alors que des dizaines de tableaux colorés (en partie ceux de Garner) tapissent déjà tous les murs. Sa production picturale, étonnamment, est très aérienne lorsqu’il travaille les grands formats, mais humoristique et spontanée dans ses esquisses miniatures. Puis, une surprise: certaines pièces de sa collection d’art personnelle sont aussi à l’honneur, dont une lithographie signée Jean-Paul Riopelle… Bref, il y en a pour tous les goûts dans cette exposition, et il y a fort à parier que la configuration particulière du lieu inspirera encore d’autres présentations tout aussi diversifiées.

À voir si vous aimez / Alfred Laliberté, Charles Daudelin, Jean-Pierre Morin