Marjolaine Bourdua : Combler le vide
Matthieu Petit
"Orchestraria cherche avant tout à proposer une expérience d’écoute dans le contexte d’une exposition en galerie". Précisons toutefois que la toute première exposition solo de Marjolaine Bourdua ne comporte aucun orchestre, mais de nombreuses sources de contrariétés: une scène vide qui tourne en rond au son d’une discothèque incertaine, des affiches qui annoncent quelque chose de faussement joyeux, une boîte qui se révèle un leurre, un cadre qui n’encadre rien… Notre imaginaire de spectateur est sollicité. On a la réaction de vouloir combler ce vide, de se questionner sur ce qui a bien pu se passer pour que l’orchestre quitte les lieux en voleur. Au centre en art actuel Sporobole, jusqu’au 4 juillet.