La Galerie Michel Guimont expose ces jours-ci les oeuvres de l’artiste montréalais Peter Hoffer. Les pièces présentées, les plus récentes de la suite Paysages, ont tout pour séduire le public: les textures y sont approchées avec sensibilité par des accidents "calculés" de la surface peinte sur bois; l’harmonie de la palette et la saturation des couleurs sont aussi accentuées avec une résine lustrée aux effets subtils qui recouvre l’entièreté des oeuvres. Jusque-là, tout nous plaît, parce que toutes nos certitudes sont confortées. Mais puisque rien ne nous dérange et ne heurte nos sens, on s’inquiète un peu… Cette épaisse glaçure, nous empêchant de bien ressentir la matière, est-elle surperflue?