Comme au 7e ciel : Dans les nuages
Arts visuels

Comme au 7e ciel : Dans les nuages

Mis sur pied par la Biennale internationale d’estampe contemporaine et l’Atelier Presse Papier, le projet Comme au 7e ciel promet 22 moments d’extase!

C’est devenu une tradition. À chacune de ses éditions, la Biennale internationale d’estampe contemporaine (BIEC) s’associe à l’Atelier Presse Papier afin de mettre sur pied une activité de création. Cette année, ils proposent Comme au 7e ciel, un projet de bannières artistiques installées au centre-ville de Trois-Rivières, dans les rues Bonaventure, du Flambeau et des Ursulines.

Au total, 22 artistes professionnels et de la relève, dont certains moins familiers avec la technique de l’estampe, ont laissé leur imagination vagabonder autour du thème du septième ciel. "C’est la septième édition de la Biennale. Alors, on a décidé que tous les projets tourneraient autour du chiffre sept. Comme les bannières sont accrochées dans le ciel, on avait envie que le thème de ce projet soit festif, qu’il invite à l’extase!" indique la présidente et directrice artistique de la BIEC, Jo Ann Lanneville.

Beaucoup de légèreté émane d’ailleurs des sérigraphies présentées. Les bannières des artistes Geneviève Baril et Isabelle Gauvin ne font pas exception. "Le septième ciel, ça m’inspirait la légèreté, l’horizontalité et la beauté du corps, un lit de roses", commente Baril, qui a créé une oeuvre où des éléments terrestres et aériens se répondent. Gauvin, elle, admet n’avoir mis aucun frein à sa folie. "C’était comme s’il n’y avait plus aucune règle. C’était la liberté. J’ai donc fait des personnages qui ne se peuvent pas; j’ai inventé un univers où l’on peut voler. Au fait, le port des bas rayés et des souliers qui brillent est prisé au septième ciel!" lance-t-elle en riant.

Invités à participer à Comme au 7e ciel il y a quelques mois à peine, les créateurs canadiens et européens, dont René Derouin et la Belge Kikie Crèvecoeur, ont envahi l’Atelier Presse Papier pendant une quinzaine de jours pour imprimer leurs bannières. Cela a donné de beaux moments d’échange. "Ç’a été très agréable, ce projet-là. Il y avait une belle énergie", confirme Geneviève Baril, habituée de travailler seule en atelier.

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