Monique Danis : Elles
Karine Gélinas
L’artiste peintre Monique Danis a littéralement été soufflée lorsqu’elle a appris que deux de ses ancêtres avaient été violées et assassinées lors de conflits territoriaux au 17e siècle. Cette sombre découverte l’a amenée à se tourner vers l’art social et à créer De la violence solitaire à l’énergie solidaire. Le principal intérêt de cette exposition, c’est qu’aux toiles symboliques de la Trifluvienne sont accolées des oeuvres réalisées par des femmes victimes de violence conjugale qui, pour la plupart, n’avaient jamais touché à un pinceau. Des oeuvres abstraites au titre souvent coup-de-poing. Comment rester de glace devant Toujours vivante d’une dénommée Minou? Jusqu’au 6 novembre au Centre culturel Pauline-Julien.