Myths and Machines : La mémoire dans la peau
Arts visuels

Myths and Machines : La mémoire dans la peau

Parti en Estonie pour enquêter sur le mythe d’un grand-père révolutionnaire qu’il a très peu connu, le remarquable danseur-performeur Peter Trosztmer en revient avec une oeuvre hybride qui allie danse, théâtre et arts visuels et montre que la réalité, présente ou passée, diffère selon le regard qu’on y pose. Tel un Fitzcarraldo engagé dans une folle aventure dont il ne sait s’il ressortira grandi ou détruit, il nous entraîne dans un périple où une étonnante sculpture de Jeremy Gordaneer devient instrument de musique, bateau, salle de torture, maison, métaphore poétique de la guerre. Accompagné en direct par la musique de Jean-Sébastien Durocher et la voix de Thea Patterson, assistante à la création, il mène une réflexion sur le traumatisme et la façon dont il peut s’inscrire dans l’ADN d’une lignée. Présenté par Tangente à l’Usine C du 18 au 27 novembre.