Bilan arts visuels : Une année bipolaire
2011 a été bipolaire. Avec son lot de grandes excitations artistiques marquées entre autres par le débarquement de 175 Nord et la naissance de la revue Zone occupée. L’année a aussi connu ses instants de mélancolie, après le départ de l’artiste Pierre Dumont.
175 Nord
L’automne dernier, l’événement culturel 175 Nord réunissait plus de 111 acteurs culturels de notre région. Ce projet consistait en un immense débarquement de nos talents d’ici dans le réseau Accès culture de la Ville de Montréal. Les artistes de toutes disciplines ont envahi la cité, mettant en avant principalement les arts visuels et les arts de la scène. Vous n’avez pas eu la chance d’apprécier chaque activité de 175 Nord? Sachez que des petits bijoux de capsules vidéo, réalisées par la Bande Sonimage, sont encore en ligne sur la page de l’événement: www.accesculture.com/contenu/175nord. Oh! mention spéciale à ma collègue Marielle Couture qui a créé avec finesse tout l’habillage graphique entourant le projet.
Zone occupée
Vous ne savez pas quoi offrir à Noël? Il est encore temps: quelle bonne idée que d’abonner un ami à la revue d’art Zone occupée! Lancée en mai dernier, cette belle initiative est devenue un véritable outil de référence pour les assoiffés de culture d’ici. Avec sa mise en page exemplaire, cette revue d’art unique au Saguenay-Lac-Saint-Jean harmonise les rapprochements entre auteurs et artistes. La troisième publication est prévue pour l’hiver 2012 sous le thème « Réseau(x) ». Agrémentez le bas de Noël de vos proches en les initiant de manière originale au travail de nos créateurs. En plus, recevez les parutions, comme des petites surprises, à l’année. Pour vous abonner: www.zoneoccupee.com.
Salut, Pierre
Le grand départ de Pierre Dumont, en mai dernier, a touché l’ensemble de la communauté artistique. Au cours de sa vie, l’artiste a su contaminer la région de sa belle folie créatrice et nous a laissé de sacrés héritages: son festival (FMC), sa musique, ses oeuvres (publiques), son engagement social.
Je n’ai pas eu le temps de te dire salut, Pierre. Mais je porte en moi le souvenir d’avoir eu la chance de te côtoyer. Je me rappelle mes plus belles années de collégienne au Cégep de Jonquière, où nous, tes étudiants, essayions de changer le monde. Tu as encouragé notre indisciplinarité. Tu étais toujours là pour nous pousser à voir plus loin que l’idée initiale. Aujourd’hui, nous sommes chercheurs, penseurs, musiciens, artistes, travailleurs culturels. Tes mots et ta musique résonneront toujours. Tu as ouvert nos oeillères sur un monde où tout devient création. Ces attentions inspirent et font sourire. T’inquiète, ta mission se poursuit, Pierre.