Grand Happening : Potluck artistique
Difficile de trouver les mots pour définir le Grand Happening qui aura lieu prochainement à l’ancienne église Sainte-Cécile. L’artiste-performeur Rémi Francoeur nous prête les siens.
Fermez les yeux. Imaginez un événement à mi-chemin entre un rave et un rassemblement néo-hippie. Un croisement entre musique transcendante et performances artistiques (très) variées, dans un lieu peu orthodoxe. Le genre d’endroit où vous ne sursauteriez pas de voir une personne déguisée en dragon faire une chorégraphie de danga. Vous y êtes? Bienvenue au Grand Happening.
"L’idée, c’est de créer un événement ouvert à tous. Un rassemblement autour de l’instant présent et de la création. Un jam artistique, une création collective multidisciplinaire en direct. C’est de l’art visionnaire", explique l’artiste-performeur Rémi Francoeur, qui participera à la soirée probablement costumé et perché sur ses échasses. "On ne risque pas de voir des gens en jeans et t-shirt ici, affirme-t-il. Le Grand Happening fait appel à une folie et à une grande ouverture artistique. C’est un laisser-aller de création."
Même s’il y aura des spectateurs, ça ne prend pas la forme d’un spectacle. Il s’agit plutôt d’un lieu de rencontre et d’échanges entre les disciplines pour tous les artistes visuels, danseurs, acteurs, musiciens, peintres, marionnettistes, performeurs, artistes du cirque, vidéastes et amuseurs publics qui ont envie de festoyer en grande primeur au son de la musique électro-baroque du prochain album de l’artiste trifluvien Biobazar, Ôbômkôntek.
Le Grand Happening, c’est d’ailleurs l’idée du musicien qui se cache derrière Biobazar, Dany Janvier, et de sa conjointe Caroline Allard, qui ont créé le projet Motif Exotikos. Si l’événement est conçu pour voyager dans différentes villes européennes cet été, c’est ici que se déroulera sa première ébauche. Une sorte de répétition générale.
Si Rémi Francoeur utilise l’expression "potluck artistique", c’est que chaque spectateur a l’occasion d’y amener ce qu’il veut y voir. "C’est ultra participatif. C’est comme un festival où les festivaliers sont les performeurs. Les artistes qui souhaitent participer pourront entrer gratuitement." Évidemment, les spectateurs passifs seront plus que bienvenus, histoire qu’ils puissent déambuler entre les artistes qui investiront l’ancienne église Sainte-Cécile… et contribuer à rentabiliser la chose!