Nuit blanche d’Ottawa : Que tombe la nuit
De 18h22 à 4h23, dans la nuit du 22 au 23 septembre, Ottawa grouillera au rythme de la toute première Nuit blanche d’Ottawa, consacrée uniquement aux arts visuels.
À la manière d’un parcours qui se veut autant aléatoire qu’organisé, la Nuit blanche d’Ottawa propose une visite parmi les galeries et lieux d’arts habituels ou hors du commun de la ville. Le coup d’envoi sera donné vers 18h22 par les dignitaires et grands bonzes de l’art visuel local dans la zone Hintonburg, avec la Aylmer Living Parade, activité familiale ayant pour thème celui de la Nuit blanche, "La vie est belle". Puis, les visiteurs et curieux pourront se disperser dans la ville pour découvrir Brigitte Fontille et Pierre-Luc Landry, qui proposeront un labo in situ de création doublé d’un récital interartistique, ou Candy Chang, qui remettra à l’ordre du jour son mur de rêves, Before I Die…, monté pour la première fois à La Nouvelle-Orléans. Elle invitera chaque passant à soumettre une chose à accomplir avant sa propre mort.
Tout comme Lauren Foster-MacLeod, Mark Stephenson et une équipe de dessinateurs forcenés qui jetteront sur papier des croquis de moments qui surviendront tout au long de la Nuit blanche, il fera bon se déplacer dans les rues de la capitale canadienne. À la Galerie Orange, une poignée d’artistes s’arrêteront pour créer toute la nuit et invitent le public à les rencontrer et à discuter de leurs techniques et projets. Du côté de la Rectory Art House, c’est Scott Duncan qui présentera ses entrevues réalisées avec de jeunes boxeurs. Fighting & Fathers s’intéresse à la vision qu’ont ces jeunes de leurs pères. Au 651, rue Somerset Ouest, c’est une expérience de karaoké unique en son genre, China Doll & Shanghai Restaurant, qui demandera à être interrogée et admirée.
Plusieurs artistes contribueront à faire de la Nuit blanche un événement interactif au possible. Daniel Lehan est parmi ces gens qui créeront l’éphémère, à l’aide de poèmes écrits sur des morceaux de carton, à partir d’histoires qu’on lui aura racontées, au fil de la nuit. Ses productions seront disposées en divers endroits fréquentés par les festivaliers d’un soir, entre les deux secteurs principaux de la Nuit blanche, soit les zones Byward et Hintonburg. Même son de cloche du côté de René Price et de sa Free Art Van, qui se déplaceront d’une zone à l’autre, offrant généreusement des créations aux passants. Des dizaines d’autres propositions spontanées et éphémères (labyrinthe de chandelles, recréation des Minutes du patrimoine, etc.) se tiendront dans divers lieux de la ville, à découvrir avec un plan en tête ou en se laissant guider par l’instinct.
Dans la nuit du 22 au 23 septembre
En divers lieux