Olivier Dufour / Lumières, l'étonnante destinée du Séminaire de Québec : Party retrouvailles
Arts visuels

Olivier Dufour / Lumières, l’étonnante destinée du Séminaire de Québec : Party retrouvailles

Il s’est découvert une passion pour le théâtre entre les murs du Séminaire et y a amorcé sa carrière lors de ses études collégiales. À 40 ans, Olivier Dufour revient à son alma mater.

Les comédiens Martin Laroche, Antoine Vézina et l’auteur Olivier Choinière étaient de sa cohorte. Ensemble, ils ont fondé une troupe de théâtre et ont traversé l’Atlantique pour présenter leurs productions. «On mettait tous nos efforts là-dedans et nos profs étaient bien découragés», se souvient Olivier Dufour, celui auquel a été confiée la tâche de monter le spectacle rassembleur cet été dans son ancienne cour d’école. Le même qui avait signé Le chemin qui marche aux Fêtes du 400e et la mise en scène du troisième volet des Chemins invisibles du Cirque du Soleil. Des expériences qui lui sont profitables pour la commande de son ancienne école secondaire où il a aussi fait une partie de ses études collégiales. Un contrat qui se solde en un spectacle haut en couleur mélangeant «mapping architectural, vidéo, dessins et odeurs», pour reprendre ses mots. Une production sur mesure pour les 350 ans de l’établissement, agrémentée par une musique originale signée Frédéric Bégin. «Le segment de l’animation sur la construction du Séminaire a été fait à partir des plans d’origine. Il y a eu d’importantes recherches menées par des historiens et nous on s’en sert, en amenant les données dans notre univers pour en faire un show de pur divertissement.»

Entouré de l’équipe de Studio élément pour toute la portion postproduction – des collaborateurs de longue date, avec lesquels l’homme a aussi travaillé pour Le Mur du son présenté à Québec, Montréal et Lausanne – Olivier Dufour pousse l’innovation et la technologie à leur maximum en s’imposant une résolution exceptionnelle pour ces projections. L’équivalent de deux salles IMAX mises l’une à côté de l’autre. «Chaque fois qu’on fait un changement, on doit faire un rendu de 40 heures. C’est un travail fastidieux, mais moi je suis comblé comme créateur dans ce projet-là.» Un défi de taille, compte tenu de la projection en coin. «Ça ne dure que 30 minutes, mais les gens n’ont pas idée à quel point il y a des couches d’images.» Le tout, enrobé d’une ambiance sonore très dense finement élaborée pour donner des frissons aux spectateurs.

Deux fois tous les soirs, à 21h30 et 22h30, du 15 au 31 juillet, dans la cour du Séminaire de Québec (1, côte de la Fabrique). Réservation en ligne sur 350eseminairedequebec.com.