Attentats de Bruxelles: la BD est en deuil
Arts visuels

Attentats de Bruxelles: la BD est en deuil

Une fois de plus, ce matin, le monde a été ébranlé par des actes d’une violence sans nom. Bruxelles, capitale de la Belgique, s’est vue secouée par le son des bombes et des sirènes lors d’attentats terroristes brutaux qui ont coûté la vie à des dizaines de citoyens.

Antoine Bordeleau

La Belgique, c’est bien connu, peut être qualifiée de Terre Promise de la bande-dessinée. Certains des noms les plus illustres du Neuvième art sont effectivement de nationalité belge. On n’a qu’à penser à Hergé, Greg, Geluck, Franquin ou Peyo, pour n’en nommer qu’une infime partie. Sans la Belgique, pas de Spirou, pas de Lucky Luke ou de Schtroumpfs, et oubliez Tintin et Gaston Lagaffe. Dès les années 1920, ce pays a façonné l’image de la bande-dessinée telle qu’on la connaît aujourd’hui.

On ne pouvait rendre hommage à ce terreau fertile où se sont implantés de grands éditeurs de BD tels que Dupuis, Casterman et Le Lombard que d’une seule façon après un tel affront sanglant. De nombreux illustrateurs ont donc pris le crayon, dans les heures qui ont suivi le drame, pour illustrer leur peine, leur résilience ou leur colère. À l’instar de l’après-Charlie Hebdo, l’après-Bruxelles démontre une fois de plus que la solidarité peut s’exprimer de mille et une façons, et que le dessin peut parfois avoir encore plus de force que les mots.

Philippe Geluck

Hervé Baudry

Bramley

marec

Marc Steiner

Martin Vidberg

Chaunu

Pishier

Posté par Pishier sur 22 mars 2016

Bidu

plantu

Khalid Albaih

Joann Sfar

Mon coeur est à Bruxelles A photo posted by Joann Sfar (@joannsfar) on

Mon coeur est à Bruxelles A photo posted by Joann Sfar (@joannsfar) on